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Faire vivre la culture

Riche de son dynamisme associatif et de la présence d’artistes professionnels sur son territoire,
Cenne-Monestiés entretient un lien particulier avec la culture. Une culture bien vivante, faisant de ces rives-ci du Lampy une véritable vallée créative ! Deux temps forts rythment la vie communale. 

 LES FANTAISIES POPULAIRES 

Depuis 2016, Les Fantaisies Populaires font vivre le cirque d’aujourd’hui à Cenne-Monestiés.

Organisé fin juin-début juillet, en biennale depuis l’édition 2021, ce festival investit le village et ses environs. Résolument interdisciplinaire, ce festival mêle un cirque d’écriture et de création à d’autres formes du spectacle vivant : musique, théâtre, arts visuels…

 

Réunissant des artistes professionnels autour d’une programmation exigeante et populaire, il propose des spectacles et concerts de qualité pour le plus grand nombre. 

www.compagniealeas.com/lfpop

 L’ART EN CENNE 


Continuant le chemin tracé par René Soum, Egidia et Claude Tarlier, l’exposition annuelle de L’Art en Cenne propose un regard sur les arts plastiques et la création locale, régionale, voire au-delà.

Rendez-vous incontournable des amateurs de peinture et de sculpture depuis des décennies, cet événement se prolonge toute l’année par un parcours sculpturel permanent, permettant de contempler des œuvres originales au fil des rues et des places du village, et même un peu plus loin…

Au-delà de ces temps forts, Cenne-Monestiés fait vivre la culture au quotidien, grâce à l’engagement des professionnels, des acteurs associatifs de la commune et des bénévoles : accueil d’artistes en résidence ; organisation d’expositions temporaires (photographie, peinture, sculpture…), de concerts ou de représentations théâtrales ; médiation culturelle…

La commune accueille régulièrement des spectacles dans le cadre du festival Temps de Cirques dans l’Aude.
 

LFPOP
LFPOP
L'art en Cenne

Faire vivre la culture par José Froment

 

" Le temps passe et l’histoire est écrite par des intellectuels médaillés et désormais trop souvent réécrite par des collaborateurs astucieux et pas très élégants. Rarement par les actrices et les acteurs de fait de gloire qu’il s’agisse de l’histoire de France ou de l’histoire de l’art. Arrêtons de nous prendre pour des héros aux périodes de fin de guerre qui se transforment en artistes en temps de paix. Mais toujours derrière la ligne de front, planqués.
Chaque chose à sa place, ça ferait du bien.


Prenons conscience et ayons la pudeur de s’avouer que pour être artiste, il y a un chemin, une prise de risque qu’il faut assumer. Bien entendu tout à chacune et chacun est prêt à aborder avec plaisir ce que l’on appelle communément l’Art ! Et ce, à n’importe quel moment de la vie, mais l’art n’est pas la culture ou pas que !
Les commémorations et les vernissages, les inaugurations, les premières de spectacle ne sont pas les combats de l’art et de l’artiste. Nous avons toutes et tous en nous une part de cette construction. Nous sommes toutes et tous bricoleurs, même un peu. Nous n'avons pas les qualifications et technicités de professionnels. Il en est de même pour l'art. Et pour faire court, il serait très judicieux que les citoyennes et les citoyens comprennent qu’ils ont plus à apporter à leurs enfants et petits-enfants au travers des choix ou l’expérience qu’ils ont acquis plutôt que de lutter face à leur ombre sur des miroirs d’artistes qu’ils ne seront jamais, et qu’ils n’ont aucunement à justifier. Ce n’était pas leurs enjeux, voilà tout. Mes propos peuvent paraître déplacés ou prétentieux, c'est une forme de provocation car soyons réaliste.
S’il n’y a aucun mal à créer quel que soit l’âge de la créatrice ou du créateur, il y a beaucoup de mal de fait à se prendre au sérieux en massacrant les règles du jeu… même si apparemment ça ne dérange personne. Pas vu, pas pris.
Sur le fond il y a, en quelque sorte, un dérapage lorsqu’il s’agir de vente d’œuvres, d’embauche de comédiens de "passage" ou de musiciens "virtuoses", parfois rétribués au "black" pour ne pas payer les charges, ne rien déclarer et crier son indignation « légitime » ou pas à la SACD ou à la SACEM... ceci au détriment de professionnels.

C’est pour cela qu’il me semble nécessaire et urgent de veiller à la création d’une politique culturelle et artistique digne d’une éthique au sein du village.
Nous en avons la volonté et ne céderons pas à la facilité.


Nous sommes tous des artistes « peut-être ».

Certains l’affirment d’autres l’assument.

Etre artiste est un positionnement politique plus profond qu’une frivolité esthétique de bon goût.

Prenons donc la plaisir de créer avec ce que nous sommes, ça ne sera plus que juste."

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